Un bel oiseau, de la taille d’un petit pigeon, avec la tête et le ventre gris claire, le dos et la queue couleur bleu brillant et un gros bec rouge vif. Le martin-chasseur du Sénégal reste assis en garde sur les branches ou les fils électriques, et de là se précipite sur sa proie. Très bruyant, émet des sons différents comme du grincement et du piaulement. Se nourrit en chassant des lézards, des crabes et d’autres grands insectes sur terre.
Le vanneau éperonné ne peut être confus avec aucun autre oiseau. Un limicole de taille moyenne, un peu rond, avec le dos brun sable, le ventre et le front noirs et des grandes taches blanches sur les joues.
Le vanneau éperonné est un limicole répandu et courant, mais il se déplace en fonction de la nourriture. Pendant la saison sèche, la nourriture se trouve plus facilement sur la côte et aux bords des fleuves.
Un oiseau aquatique noir, avec le bec jaune, qui nage souvent avec seulement la tête et le cou visibles. Encore plus souvent il est repéré assis en position verticale sur une branche. Comme tous les cormorans, il reste assis avec les ailes déployées. L’évolution a joué un tour aux cormorans, car il leur manque la glande sébacée qui leur permettrait de graisser leur plumage pour qu’il résiste à l’eau. C’est pour cela qu’ils doivent se sécher les ailes imbibées d'eau.
Le cormoran africain est une espèce rencontrée en Afrique tout le long de l’année. Pendant la période sèche la population de la côte augmente, car les individus qui ont fait leurs nids à la savane reviennent sur la côte.
Les Jacanas sont des limicoles étranges, qui à cause de leur comportement sont souvent présentés en tant que poule d’eau dans les livres d’ornithologie. Le jacana à poitrine dorée est de couleur brun avec le cou, les joues et le front blancs. Sa caractéristique plus marquante est les doigts extrêmement longs, avec lesquelles il marche sans difficulté sur les plantes aquatiques flottantes.
Le pic goertan est un pic gris, avec le dos vert et le croupion rouge. Le mâle a aussi la calotte rouge. Il bouge tranquillement, souvent par paires. Il évite les forêts denses, et reste même dans les arbres isolés, ce qui le rend le pic local le plus facile à repérer.
Répandu, mais peu nombreux.
Le gonolek de Barbarie est de la même taille et forme qu’un merle, qui reste facilement en tête. Le dos, les ailes et les joues sont noirs, le ventre rouge et la calotte jaune. Malheureusement le gonolek de Barbarie reste surtout caché dans les mangroves et dans d’autres grandes broussailles. Le cri est facile à entendre et distinguer : les oiseaux crient souvent en duo de leur cachette dans les broussailles, avec une voix claire et forte : « hélios ! hélios ! »
Le gonolek de Barbarie est répandu partout dans l’Afrique de l’Ouest, du Sénégal au Niger.
Haikarat pesivät yhdyskunnissa, joissa on useitakin lajeja yhdessä. Näkyvimmät lajit Monojoen lintusaarilla ovat valkoinen jalohaikara ja suurikoinen musta rakonokka. Niiden siipien suojassa pesii pienempiä haikaroita samoin kuin kaislamerimetsoja.
Tässä istuskelee pikimusta varjostajahaikara. Saalistaessaan se näyttää mustalta sateenvarjolta, sillä se levittää mustat siipensä varjoksi, jonka suojissa se pääsee poimimaan pahaa aavistamattomia saalisotuksiaan.
Siipensä on tässä levittänyt yöhaikara, joka myös pesii täällä runsaana. Eri haikaralajit pyydystävät hiukan erilaista ravintoa hiukan eri paikoista, joten kilpailua ei niiden välille synny.
Le tisserin de Pelzeln a le bec le plus délicat de tous les tisserins du Bénin. Les deux sexes présentent un plumage jaune uni, et le mâle a en plus la face et les joues noires. Le dos et les ailes vertes. Le tisserin de Pelzeln vie en petite communauté près des endroits humides et construit son nid bien tissé sur les branches qui pendent sur l’eau. Le bec délicat suggère qu’il se nourrit principalement d’insectes, et il se comporte comme les Sylviidés ou le pouillot fitis.
Le tisserin de Pelzeln est difficile à repérer, car il bouge rarement vers l’habitation humaine, contrairement aux autres tisserins.
Euplecte franciscain est un petit fringillidé de la famille des tisserins, qui a beaucoup d’allure pendant la période d’accouplement. Le mâle présente un plumage nuptial rouge vif, avec le ventre et la tête couleur noir charbon. Après la saison des pluies en octobre, le mâle en plumage nuptial monte en hauteur sur les brins, comme un drapeau de territoire vivant. Parfois il s’envole en sautillant de manière curieuse au-dessus de son territoire. La femelle reste plus modeste, et présente un plumage brun strié. Elle reste cachée dans la végétation dense. Après la pariade le mâle perd son plumage nuptial à un ressemblant celui de la femelle, et se cache aussi dans la végétation.
L’euplecte franciscain est courant, mais à part les mâles en pariade reste plus au moins invisible dans la jonchère au bord du fleuve Mono.
Un pigeon de taille moyenne et d’une couleur brun clair. Il a une plume noire sur la nuque et le contour des yeux est noir. La ca- lotte est plus blanche et il y a une ligne transversale sur la queue. Il mange dans le feuillage mais il est quand même visible sur les lignes téléphoniques et sur les branches des arbres. Il roucoule tout au long de la journée mais c’est au matin avant le lever du soleil qu’il le fait davantage. Répandu partout.
Le Dendrocygne veuf est le seul canard sauvage de la région. Sa coloration générale est marron, et les joues et le front sont blancs comme chez la Bernache nonnette. Cette espèce est ordinaire mais elle se cache souvent. On le rencontre le plus probalement pendant la saison des pluies quand la surface du fleuve est la plus haute et il y a beaucoup de mares.
Son excellence, roi Meto Ahoussan Hêlèkètché Alifa, chef de son tribu, vit dans son palais assez modeste entouré des murailles blanches dans le village de Hêvé sur le bord de la rivière Mono, en face de l’extrémité orientale du village de Grand Popo. On me reçoit et me fait accompagner par un homme somnolent, qui se présente comme premier ministre. Après avoir eu les noms dans son livre relié, il se retire au coin du canapé. Le roi arrive, un serviteur vêtu d’un pagne s’as- sied à ses côtés et bientôt arrivent deux dames d’âge moyen. Comme la polygamie est répandue dans l’Ouest de l’Afrique, je pense en tant que finlandais plein de préjugés qu’elles sont femmes du roi, mais non, elles me sont présentées comme expertes royales en vodoun. Cela est intéressant car jusqu’ici les personnes sacrées au vodoun rencontrées au cours des cérémonies vodoun étaient des hommes.
Je leur pose des questions sur leurs traditions concernant quelques oiseaux ordinaires sur ma liste. Bien que les renseignements ne me semblent pas très profonds, j’arrive à entendre quelques morceaux intéressants sur plusieurs espèces différentes. Je voulais savoir spécialement ce qu’on pense ici des hirondelles. Où vont-ils pour l’été? Je leur ai parlé des croyances de l’Europe du Nord aussi bien que
de celles de l’Égypte des pharaons, selon lesquelles les hiron- delles descendent dans les fonds boueux des lacs et des roseaux du Nil, et qu’elles le font en Europe pour l’hiver et en Égypte pour l’été.
Comme les hirondelles planent ici au-dessus des vastes aires de roseaux, j’avais pensé qu’il pourrait y avoir des croyances identiques ici, mais le roi a secoué la tête. Les hirondelles apportent du bonheur, a-t-il
dit. Et ensuite, à la fin de ma visite, il m’a parlé d’une belle croyance fascinante: «Lorsque les alouettes s’en vont, ils s’envolent vers un autre monde». Pas dans un autre pays, mais dans un autre monde! Peut-être que c’est vrai. Peut-être que les hirondelles ont un monde où il n’y a ni de neige, ni de froid, ni de journées noires. Et qu’ en été, ils nous apportent leur monde.
Un bel oiseau, de la taille d’un petit pigeon, avec la tête et le ventre gris claire, le dos et la queue couleur bleu brillant et un gros ...
